Trente-trois ans ❈ Américain ❈ Pianiste dans des bars de jazz ❈ Hétérosexuel  ❈ Franc (parfois trop), Téméraire, Débrouillard, Bout-en-train, Apaisant, Attentif, Attentionné, Sans limite, Intrépide, Mélomane, Optimiste, Sociable, Spontané, Surprenant, Taquin, Tendre, Tolérant, Bon vivant, Vrai, Enjoué, Déjanté par moments, Serein à d'autres

Pendant de nombreuses années Oswald était un prince du monde des affaires, un négociant comme on en faisait peu. Un requin aux dents longues prêt à tout pour arriver à ses fins, se moquant éperdument des conséquences de ses actes. Vendre au meilleur prix et racheter au plus bas, voilà ce qu'était sa philosophie de vie. Il n'en avait que faire des employés qui se retrouvaient au chômage ou des familles brisées mais ça c'était avant. Avant que la maladie ne se charge de lui rappeler qu'il n'était pas au-dessus du lot, que lui aussi pouvait finir au chômage, pouvait devenir un membre inutile de la société. Maintenant tout cela est derrière lui, sa nouvelle profession lui vint de deux passions très anciennes, celle pour le jazz d'une part et celle pour le piano. Trois fois par semaine et le samedi, il est possible de l'entendre jouer dans un des bars jazz de la ville.❈ L'argent était toute sa vie, maintenant il le considère comme une notion totalement surfaite. Son compte en banque est loin d'être vide, grâce à ses années de carriéristes acharnés mais l'opulence ne fait plus partie de sa vie. Il est un peu au-dessus de la classe moyenne et il n'a conservé son grand loft uniquement parce qu'il y a accueilli une colocataire. Finalement, il pourrait très bien vivre ailleurs, et beaucoup de ses anciens meubles ont d'ailleurs disparu de son lieu de vie, passant d'un style chic extrême à quelque chose de bien plus bohème et simple. ❈ Oswald est célibataire ou plutôt en non-recherche de partenaires. Le trentenaire n'a pas vraiment eu le temps de penser à établir une certaine vie amoureuse. Pendant son traitement, surtout après que sa petite amie l'est largué, il n'avait plus vraiment la tête à penser à trouver une autre demoiselle. Il a bien eu quelques relations mais elles n'ont jamais abouties à rien de vraiment sérieux ou profonds. Parce qu'il n'a jamais voulu de la pitié des autres et que bien souvent c'est ce qu'il inspire aux demoiselles lorsqu'elles apprennent la vérité sur son état. Alors, il préfère être seul que mal accompagné même si par moment cette situation commence à être pesante. Toutefois, il préfère voir le bon côté des choses et puis, il n'est pas sûr d'être prêt. ❈La personne qui a toujours été la plus importante dans la vie d'Oswald est sa mère. Cette dernière est morte lorsqu'il était âgé de onze ans des suites d'une longue maladie qui la fatiguait beaucoup et l'obligeait, bien souvent, à rester aliter durant de longs moments. Après sa mort, il n'a plus versé une seule larme jusqu'à l'annonce de son cancer. Sa mère était le membre de sa famille duquel il était le plus proche, la personne qui le comprenait le mieux et sans nul doute celle qui lui offrait le plus d'humanité. C'était un fils à maman très dévoué, faisant de son mieux pour lui assurer le moins de tracas possible. Malheureusement, cette présence partie la maisonnée s'est retrouvée bien vide. Il ne restait que lui et son père (a été maire et est maintenant sénateur). Les rapports entre les deux hommes ont toujours été très tendus et le remariage rapide de ce dernier avec une demoiselle d'à peine vingt-deux ans a tôt fait de réduire tout espoir de réconciliation. Le seul moment où le patriarche semblait avoir besoin de son rejeton était lors d'événements officiels. Cet arrangement n'était pas pour déplaire à Oswald qui se portait très bien lorsqu'il ne voyait en aucun cas son père. Quant à sa belle-mère, il n'a jamais pu la considérer comme telle, au maximum comme une présence obligatoire. Elle n'était pas méchante, simplement trop jeune pour comprendre comment s'occuper de lui. De ce drôle de mélange est née un second enfant, une petite fille qu'il n'a jamais considérée comme sa demi-soeur simplement comme un bébé bruyant et duquel il était impossible de se débarrasser. Maintenant que sa vision des choses est différente, il aimerait bien renouer contact avec cette dernière même si cela n'est point aisé. ❈En plus de l'anglais Oswald se débrouille très bien en français. Il a, depuis son plus jeune âge, pris l'habitude de parler dans cette langue avec sa maman. Après son décès, il a continué de la pratiquer ne voulant en aucun cas perdre cet héritage. ❈Avant son cancer, il était le genre de type affable duquel on ne s'approchait que lorsqu'on en avait besoin. Ses amitiés n'en étaient pas au fond et son monde n'était qu'un amas de bonnes attentions cachant des poignards dans le dos. Un monde où tout ce qui comptait n'était qu'apparence et richesse, un monde auquel il ne désire plus appartenir maintenant. Son cancer lui a permis d'avoir une vision très différente du monde et de ce qui importe vraiment. Maintenant, il remarque combien il a pu se montrer odieux par moments, combien il a pu faire souffrir des gens. ❈A l'annonce de sa maladie, son monde s'est écroulé et il a mis plusieurs mois avant de pouvoir aller de l'avant, de sortir de sa torpeur et de la longue déprime qui était en train de s'installer. Seul, il y serait certainement resté bien trop longtemps. ❈Depuis son cancer, il est devenu un homme totalement différent. Il voit les bons côtés de la vie, profite de chaque instant, ne se refusant aucun plaisir et surtout tente de son mieux de ne pas gâcher une seule seconde de son temps en veines futilités. Il veut que le reste de sa vie, même s'il doit être court, soit exceptionnel. Il agit maintenant sans aucun interdit, sur des coups de têtes, par envie. Sauter en parachute, chanter sous la pluie, crier jusqu'à avoir l'un d'un fou, tout cela il le fait sans en avoir la moindre honte. ❈Son style de vie a aussi beaucoup changé, Oswald ne fume plus et boit beaucoup moins qu'avant, juste un verre de temps en temps pour se faire plaisir. Il fait du sport au moins une fois par semaine même si ce n'est qu'un tout petit moment. Au lieu de vivre grâce aux plats à emporter ou restaurants divers, il prend maintenant le temps d'aller faire les marchés locaux, de cuisiner lui-même ses propres repas et d'avoir une alimentation plus saine et biologique. Pour être bien, il faut bien manger c'est une de ses nouvelles règles oh, cela ne l'empêche pas de se ruer sur des chips ou de foncer dans la première pâtisserie qu'il croise, il essaye juste de prendre un peu plus soin de son propre corps. ❈Avoir des enfants est une idée à laquelle il ne pensait nullement avant que sa vie ne soit bouleversée. La première fois qu'il a dû en parler c'est avec son médecin. Suivant une chimiothérapie, ce dernier l'a informé qu'il pouvait se retrouver stérile après cette dernière et que l'une des solutions envisageables était de congeler son sperme. C'est ainsi que de futurs petits Reddignton reposent bien tranquillement au froid jusqu'au moment où il aura pris sa décision. Pour le moment Oswald ne sait pas encore si la chimiothérapie qu'il a subie l'a rendu stérile. ❈Et puis, il y a tous ces petits points en vrac: il est plutôt sucré que salé ce qu'il fait qu'il attend toujours le moment du dessert avec une certaine impatience. Le matin rien ne vient sans un bon café. Il dort toujours au milieu du lit et ne ferme jamais la porte de sa chambre, il apprécie de ne pas être dans un espace totalement confiné. Sortir de chez lui sans s'être brossé les dents est totalement impensable. La musique est quelque chose qu'il apprécie grandement et apprécie de l'écouter sur son tourne disque. Il a d'ailleurs une collection impressionnante de vinyles dans son loft. Il n'utilise plus son téléphone aussi souvent qu'avant préférant le contact humain. Découvrir de nouvelles choses est devenu une philosophie de vie. Il a déjà mangé des insectes mais n'est pas sûr de recommencer un de ses jours. Il hésite a adopté un chien. Manger est quelque chose dont il ne pourrait jamais se passer. Il n'a pas du tout la main verte et danse assez bien. Il a un rire assez communicatif et lève toujours le sourcil droit quand il ne sait pas quoi répondre à une question. Il met le moins souvent possible des costumes car cela lui rappelle son ancienne vie. C'est un autodidacte de la musique et surtout de piano, il peut passer des heures dessus. Un jour, il s'est déguisé en femme et il ne faisait pas vraiment illusion. Il peut passer des heures assis sur un banc à parler avec un total inconnu. Il est bénévole dans plusieurs associations. N'accorde plus vraiment d’intérêt à l'argent.