PRENOM NOM - toma, hommage certain à ta grand-mère maternelle, décédée quelques heures avant ta naissance. une vie pour une vie. belova, un nom sans prétention aucune. quelques lettres associées pour ne former qu’une simple identité. la tienne. / DATE DE NAISSANCE ET ÂGE - t'es née un certain vingt-trois septembre il y a de cela vingt-trois ans. / PAYS DE NAISSANCE - tes parents ont eu le plaisir de te voir naitre dans la capitale russe, à l’instar de tes ancêtres. / ORIGINE ET NATIONALITÉ - t’es une russe de pure souche, toutefois tu possèdes la nationalité américaine depuis quelques temps. / MÉTIER/ÉTUDES - membre d’un groupe de rock alternatif. ouais, t’as pas hésité à stopper tes études pour faire ce que tu aimais. / ÉTAT MONÉTAIRE - de moins en moins sans le sou. / ORIENTATION SEXUELLE - homosexuelle, tu préfères les seins aux ceintures en v, les lèvres maquillées aux barbes de trois jours. depuis toujours. / STATUT CIVIL - seule dans ton lit, même s’il t’arrive de réchauffer celui des autres. par charité bien sûr.  / TRAITS DE CARACTÈRE - passionnée, rancunière, loyale, orgueilleuse, tolérante, bagarreuse, directe, brouillonne, débrouillarde, excessive, attentionnée, lunatique. / GROUPE - barely breathing.

Trying to make it on my own, I thought I could never do this alone.

Tu possèdes un nombre assez conséquent de tatouages (principalement sur les bras et les jambes) et cela a commencé depuis tes dix-sept ans. + Ayant toujours voulu faire partie d’un groupe de rock, tu as enfin réalisé ce rêve après avoir créé il y a trois ans un groupe (Nobelium Rain) avec trois autres garçons. Tu en es la chanteuse principale. + Contrairement à la plupart des gens, tu détestes le chocolat, que tu trouves beaucoup trop écœurant. + L’un des membres a recueilli un chien errant juste après un concert où personne n’était venu. Il vous faisait autant pitié que vous. Aujourd’hui Nobody est devenu votre mascotte. + Ta mère t'a secrètement donné ses économies après ton départ. Cela t'a permis de payer une partie de la maison. + Tu fumes. Beaucoup trop, mais tu n’arrives pas à t’arrêter. En fait, tu n’en as surtout pas envie. + Tu parles russe et anglais couramment, ce qui t’a plus qu’aidé lors de ton arrivée à Brooklyn. + Tu aimerais bien avoir un serpent. Mine de rien, c’est hyper intrigant et fascinant. + Tu vis en colocation avec les autres membres du groupe, ce qui s’avère souvent folklorique. Il n’est pas rare que l’un entre vous pète un câble dans son tout petit coin. Ça se comprend, c’est plutôt étroit, ouais. + Tu n’as jamais aimé les études. D’ailleurs, tu séchais plus qu’autre chose vers la fin de celles-ci. + Le matin, tu passes assez peu de temps devant le miroir. Un coup de brosse à cheveux, brossage de dents, crayon noir sous les yeux et hop ! + Souvent, t’es amenée à faire la fête. Que ça soit avant ou après une représentation. Dès fois ça n’a même rien à voir, pas que cela te dérange vraiment. + Enfant, tu voulais être conductrice de train, pour amener les jeunes sorciers à Poudlard. Ça ne s’est manifestement pas réalisé. + Suite à la vente d’un disque et de plusieurs concerts dans la ville, Nobelium Rain devient de plus en plus connu. + Tu as toujours aimé la pluie. Son bruit, l’ambiance qu’elle crée, tout ça. Il n’est donc pas rare de te voir te balader dans la rue lors de jours pluvieux. + Tu possèdes un accent russe plus que présent dans ta manière de t’exprimer. Il t’arrive même de jurer dans ta langue natale lorsque tu es vraiment enragée. + Un jour tu ferras du saut à l’élastique. Oui, un jour. + Il est facile de remarquer que ta vie tourne actuellement autour de ton groupe. + Tu as pris pleinement conscience de ton homosexualité à l’âge de seize ans, même si tu t’en doutais plus ou moins auparavant. + D’aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours eu peur du vide. + Avant la création de Nobelium Rain, tu as travaillé pendant deux ans à l’épicerie middle grocery store pour gagner ta vie.

But now I'm walking by myself, Out in the middle of nowhere

« Putain c’était à qui de se charger d’la facture de gaz ? On se les gèle. »
Emmitouflée dans ton polaire jaune, tu ricanes froidement.
Autour de toi les gars grelottent de froid parce qu’il ne doit faire pas plus de dix degrés Celsius dans la maison. C’est l’hiver. Ouais, tu le remarques vachement là. « C’était pas à toi Toma ? »
Soupir agacé. Non, c’était pas à toi non. Ce mois-ci tu devais t’occuper de l’électricité.
« Nan. J’y suis pour rien. » Tu sais même pas ce que tu fous encore dans cette baraque.
A coup sûr il fait plus chaud dehors qu’ici. Ouais. Pourtant tu restes là, assise comme un gland dans c’te fauteuil de récup’. T’as vraiment loupé l’train de ta vie de rockstar.
‘On va d’venir riches’ que les gars te disaient.
Tellement riches qu’à présent tu te les cailles à cause d’une coupure de gaz.
Tu regardes les gars posés dans le salon, se battant pour la couverture la plus chaude.
(Alors qu’il y en a une pile entière dans l’armoire de l’une des chambres)
Pour passer le temps.
C’est si différent de l’ambiance qu’il y avait dans ta maison en Russie.
Parce que même s’il faisait vingt degrés Celsius dans chacune des pièces, tu n’en avais pas moins froid au cœur. Le total opposé.
C’est dans ces moments-là que tu te souviens ce que tu fous encore ici.
Alors tu te remets à sourire, pis tu vas rejoindre les garçons dans le canapé trois places.
« Alors tu boudes plus ‘Lova ? »
Bien sûr, il ne peut s’empêcher de te taquiner.
« Ferme-là…  
N’oublie pas la chaleur humaine.
S’il te plait. »


La salle commence doucement à se remplir au fil des minutes passées.
Toi et les gars êtes accoudés au bar, attendant de pouvoir commencer la représentation.
Il fait chaud. Comme d’habitude. Alors t’as mis sur ton dos un short et t-shirt trop large. Comme d’habitude.
Soupirant, tu avales une gorgée de bière avant de balayer la salle des yeux.
Elle est là. Qu’est-ce qu’elle peut bien foutre ici, cette coincée ?
Un grognement t’échappe.
« Pas très féminin tout ça. » Tu hausses les épaules.
« Qu’est-ce qu’elle fout ici ? » Ton colocataire suit ton regard avant de rire. Il se moque de toi, mais ça tu le vois même pas, parce qu’elle est là. Ça te fait particulièrement chier d’ailleurs.
« Elle fait bien ce qu’elle veut, non ? »
Il a raison, mais depuis quand fait-elle ce qu’elle veut, hum ? Ce n’est qu’une gentille fille à son papa. « Y’a des affiches partout depuis une semaine. Elle devait savoir qu’on jouait ce soir ! Pourquoi n’est-elle pas allée dans l’un de ces bars lounge de bourgeoises ? »
« La tentation de venir t’embêter été surement trop grande. » Ouais. Le pire, c’est que ça ne t’étonnerait même pas… Trop tard pour faire quoique ce soit.
Il est l’heure.
Tu t’avances sur scène après avoir fini rapidement ta bière.
Qu’elle soit là ou non n’est pas important.
De toute façon tu ne veux pas avoir affaire à cette fille.


Repas de famille. Trois autour de la table, quand bien même tu préférerais être seule.
Toute seule. Parce que tes parents ne sont pas d’accord avec ce que tu es devenue.
T’es loin de ce qu’ils avaient pu imaginer. Désolée papa. Désolée maman.
« Dis-nous ce qu’on a fait de mal. Dis-le nous ! » Ton père s’énerve. Comme d’habitude.
Pourtant tu restes silencieuse. C’est toi qui as surement fait de travers. T’as surement mal compris un truc, ou alors t’es née dans l’mauvais sens et c’est pour ça que t’es comme ça. Alors tu dis rien.
« Nous t'avons laissé arrêter l’école, nous avons accepté le fait que tu sois attirée par les filles au lieu des garçons. Nous n’avons rien dit pour tous ces tatouages que tu t’es faite, mais là… Partir aux États-Unis d’Amérique pour faire carrière dans la musique ! Le.. le rock ! Tu cherches quoi ? Tester nos limites ? Te détruire ? Ou simplement détruite ta mère ? » Ta mère. La même qui reste silencieuse face aux paroles de ton père. La même qui est demeurée muette toute sa vie.
C’est bien ça le problème. Tu veux pas te taire toi.
Jamais.
Tu veux exprimer tes opinons sans avoir peur de ton mari. C’est pas une vie ça.
Et si finalement tu as tord et que ceci est réellement la vie, alors tu n’en veux pas. Ils peuvent te la reprendre.
« Je veux vivre papa. Tout simplement. »
Tant pis s’ils ne sont pas en accord avec ça. Tant pis s’ils ne veulent plus entendre parler de leur enfant unique. Parce que tu vas y aller aux USA.
Et tu vas vivre.
Il ne te reste que ça après tout.  

T'ES VALIDÉ(E) AMOUR

tu peux rentrer dans l'game maintenant

T'as été validé(e) ? Bien, on est tous fiers de toi. Maintenant, tu peux passer aux choses plus sérieuses ! S'il te prend l'envie de faire un scénario, c'est par ici. Bien sûr, c'est mieux que ton petit perso se fasse des potes (ou pas d'ailleurs.) alors les liens, c'est ici. N'oublie pas d'aller recenser ton métier ici et d'aller voir les logements à louer et à vendre, c'est ici et ici. Quand tu as fait ton choix, la demande, c'est par là. Enfin, n'oublie surtout pas d'aller te faire un compte en banque ici.
Du courage pour la suite !