PRENOM NOM - richard (plus communément appelé ritchie) arnold dillinger. / DATE DE NAISSANCE ET ÂGE - né le deux décembre 1985, file dangereusement sur ses vingt-neuf ans. / PAYS DE NAISSANCE - angleterre. / ORIGINE ET NATIONALITÉ - anglais, anglais et encore anglais. / MÉTIER/ÉTUDES - restaurateur d’œuvres d'art, travaille au musée d'art moderne de new york. / ÉTAT MONÉTAIRE - pas mauvais. / ORIENTATION SEXUELLE - hétérosexuel. / STATUT CIVIL - marié, mais en ce moment, avec sa femme, c'est plutôt coloc. / TRAITS DE CARACTÈRE - immature, curieux, impulsif, travailleur, sarcastique, créatif, aventurier, réfléchi, distrait, impatient, imprévisible, secret, ingénieux, lunatique, indépendant, détaché, électron libre, colérique, altruiste, irresponsable, humaniste, idéaliste. / GROUPE - skinny love.

Trying to make it on my own, I thought I could never do this alone.

~ Rien ne prédestinait Ritchie a être un passionné d'art et de beauté en générale. Fils d'une chirurgienne et d'un psychologue, frère d'un professeur de biologie, il a toujours assumé d'avoir des centres d'intérêt différents. Plus encore, il s'amuse à piocher ça et là des caractéristiques des professions de sa famille pour alimenter la sienne, pour perfectionner son art. La rigueur de la médecine, l'humanisme de la psychologie, la soif de découverte de la biologie. Il a besoin de tout ça, lui. Et tout lui vient si naturellement. Comme il respire dessin, comme il mange galeries, comme il boit musées, comme il vit art. C'est tout ce qu'il a jamais su faire, c'est tout ce qu'il a jamais aimé faire. Son chemin était tout tracé, mais restait si loin du drame. C'est ce qu'il aime, c'est ce qu'il veut, c'est ce que sa famille l'encourageait à faire.
~ Ritchie a quelqu'un de très important, dans sa vie. De très, très important. Pourtant, il en est loin, aujourd'hui. Olivia. Elle est son épouse, sa meilleure amie, sa petite sœur. Rien de tout ça n'a pu le retenir, pourtant. Le doute qui le ronge est bien trop puissant, vicieux, gagnant du terrain sur son cœur comme la gangrène. Inséparables depuis l'enfance, leur union était la suite logique. C'était l'évidence. C'était surtout la facilité. Il l'aime plus que tout, oui, mais d'amour ? Lui-même n'en a plus aucune idée. N'a-t-il pas fait une erreur ? Est-ce réellement la vie qu'il souhaitait ? Alors il a fui. Postulant à l'étranger, il a finit par décrocher un boulot à New-York, il y a un an et demi. C'est provisoire, dit-il. On sera bientôt réunis à nouveau, dit-il. Pas sûre qu'elle soit dupe, pourtant. Paumé, il ne chasse jamais vraiment Liv de ses pensées, parce qu'il n'a jamais réussi. Même lorsqu'il se planifie un avenir loin d'elle, même lorsqu'il rit avec un quelconque gars appelé ami, même lorsqu'il caresse avidement les courbes d'une autre.
~ Il est un brin bohème, Ritchie. L'extravagance ne l'attire pas, l'argent et le bien rangé non plus. Sa vie est plus fonctionnelle et imprévisible que luxueuse, tout comme son appartement, ses vêtements. Il trimbale sans honte sa chevelure pas coiffée et sa mâchoire pas rasée, il se déplace essentiellement à vélo, dans ses fringues tâchés du boulot. Pas étonnant qu'il ait toujours préféré l'enjoué Ritchie au strict Richard.
~ Colérique et impulsif, Ritchie se met très facilement et très rapidement en rogne. Toutefois, il possède deux facettes de colère. Il y a ses coups de sang ponctuels, qui ne durent jamais très longtemps, parce qu'il n'a pas une once de rancune en lui. Ils ne sont pas grave, en général, et il n'est pas rare qu'ils retombent aussi soudainement qu'ils sont apparus. Et puis il y a les autres. Ceux qui se déclenchent après coup, seulement. Une fois qu'il a pu assimiler tout ce qu'il s'est passé et surtout, une fois qu'il est seul.
~ Il a la fâcheuse et parfois condamnable tendance à laisser le physique des individus influencer ses relations. Il n'a rien d'un homme superficiel, pourtant. Il est un simple amoureux de la Beauté, du Spécial. Il a le regard sans cesse en quête de ce petit quelque chose, cette drôle de différence qui se balade sur le corps de quelqu'un. Il aime l'aura, il aime la force d'un regard, l'inhabituel d'un trait. Il est irrémédiablement attiré par ce qui attire son attention, par ce qu'il voit et n'oublie plus, par ces gens au physique et à la prestance si particuliers qu'il est incapable de trouver quelqu'un de semblable. Ritchie aime les gens, qu'ils soient beaux à en pleurer ou bizarrement laids, qu'il peut regarder comme des œuvres d'art.
~ Assez paradoxalement, et bien qu'il ne l'admette pas forcément, il déteste les États-Unis. Non pas qu'il en oublie tous les bons côtés, mais il préfère de loin l'Angleterre et l'Europe en général. Un pays qui autorise un gosse de cinq ans à acheter une arme, qui refuse les soins de santé et néglige les droits sociaux de la majorité de ses habitants, dont les habitants eux-mêmes sont, pour la plupart, complètement inconscients, mais qui, pour se donner bonne conscience, interdit l'alcool avant vingt-et-un ans, ça le dépasse.

+ il fume énormément mais ne boit jamais d'alcool / il n'a aucune notion de l'argent, perd ou dépense inutilement la moitié de ce qu'il gagne / il s'exprime parfois en dessinant, lorsqu'il n'a pas envie de parler / il a un faible pour les blondes / il a un frère prénommé Daniel, plus jeune de deux ans, avec lequel il s'est toujours très bien entendu / il est en perpétuel décalage technologiquement parlant et oublie son portable chez lui une fois sur deux / il est incapable de retirer son alliance, peut-être par culpabilité, sans doute par loyauté, malgré tout / il est engagé politiquement parlant / il parle très bien l'espagnol / il veut des enfants, mais uniquement des adoptés, il préfère préserver des être déjà existants que d'en condamner des innocents à ce monde pourri / il boit énormément de thé / c'est un passionné de musique presque autant que de dessin / il a le permis mais déteste conduire / quand il était enfant, il faisait semblant d'être l'arrière-petit-fils de John Dillinger, le gangster / il aime faire rire les gens, malgré qu'il soit plus cynique que réellement drôle / il a peur de la mort / il lit énormément / il n'a pas de télévision chez lui mais écoute énormément la radio / il est insomniaque et, de toute façon, préfère la nuit au jour / il tient toujours ses promesses, et n'a failli qu'une seule fois.

But now I'm walking by myself, Out in the middle of nowhere

« Pourquoi tu boudes, Gromit ? » J'ai pas répondu. « Pourquoi tu boudes, Gromit ? » J'ai pas répondu. « Pourquoi tu boudes, Ritchie ? » J'ai grogné. Je déteste qu'elle m'appelle Gromit. Elle m'appelle comme ça parce que son nom de famille, c'est Wallace. Alors moi, je suis Gromit, puisqu'elle est Wallace. « Je boude pas. » Elle a rigolé et a enfoncé un index joueur dans mes côtes. J'ai sursauté et j'ai chassé sa main. « Ben si tu boudes, je le vois bien que tu boudes. » Elle m'énerve. J'ai pas envie qu'elle me parle. « Fiche-moi la paix. » Je crois que j'étais pas très convaincant, parce qu'elle m'a observé avec un sourire, puis elle a haussé les épaules. « D'accord, mais d'abord, promets-moi » elle a exigé. « Promettre quoi ? » Elle m'énerve à jamais être claire. « Promets-moi qu'on se mariera quand on sera grands. » Pfff. D'abord, on sera jamais grands, et en plus, je veux pas me marier, et elle non plus. Jamais on ferait un truc aussi ennuyeux.  « Je te promets » j'ai fait quand même. De toute façon, si je dois me marier, ça sera forcément avec Olivia. C'est ma meilleure amie. « Promettre quoi ? » elle a demandé. « Je te promets qu'on se mariera quand on sera grands. » Elle m'a sourit, alors j'ai souris. Pour rire, je l'ai chatouillée et là, elle a rigolé.



Je griffonne sur mes cours, sur ma liste de courses, sur n'importe quel bout de papier. Sans arrêt. Depuis toujours. Les années passées à m'exercer tout seul me permettent d'impressionner les gens qui jettent un œil à mon travail. J'ai toujours été doué pour le dessin. Je crée, je reproduis, j'améliore, j'efface, je retrace, je rétablis, j'essaie, j'imagine. Je communique. Pourtant, quand je me retrouve face à des Van Gogh, des Munch, des Klimt, des Delacroix, des Botticelli, des Manet, des Dali, je me sens insignifiant. Purement et totalement insignifiant. Ils ont quelque chose que je n'ai pas. Le génie. L'ingéniosité. L'unicité. Tout ça à la fois. C'est toujours ce que je ressens, dans un musée. Devant n'importe quel tableau. J'ai envie de chialer. Je me contente de retourner dessiner. C'est ce que je fais de mieux.



« Et tu tournes. Encore. Et encore. Et toujours. Comme un carrousel, comme le pollen qui tourbillonne, comme le volant d'une voiture, comme des enfants qui jouent. Comme la vie. La vie, Liv. La vie qui te ronge. Comme le temps. Le temps qui passe et refait toujours le même chemin. Et qui nous fait regretter. Tourne, Liv, tourne encore. » Et Olivia tourne, bras écartés, sourire aux lèvres, yeux clos. Et sa robe légère couleur prune tourne avec elle. Et la photo déchirée d'un couple entre ses doigts tourne avec elle. L'enveloppant dans la brume amère et délicieuse du chagrin. Elle s'arrête, me regarde, sourit d'un air absent et séducteur. Fait un pas en ma direction. Puis un autre. Se penche, rigole. « Arrête, Ritch. Tout ce que tu veux, c'est me manipuler pour que je pose pour ton projet photo. » Je hausse les épaules, et repose son appareil photo sur mes genoux. « Si tu acceptais, j'aurais les plus beaux clichés du monde. » C'est vrai. « Tu racontes n'importe quoi. » C'est faux. Je souris. « Tu ne te vois pas très clairement. » Un temps. « Je ne vois rien du tout. » Sa voix tremblante me fait tout de suite regretter la tournure que prend la discussion. « Ce n'est pas de ta faute, Olivia. Tu le sais bien. » Ce mec est un crétin. Ce n'est pas sa faute. « Je n'ai rien vu du tout. » D'un geste, je lui arrache la photo. Elle ne proteste pas. Ça ne servirait à rien. Faire le gamine capricieuse avec moi ne l'aidera pas à arrêter de pleurer. Un larme. Une seule. Ému, je lève mon appareil photo jusqu'à mon œil, cadre lentement, ajuste le zoom, appuie doucement sur le bouton. Clic. Flash. « Tu as intérêt à ne jamais me faire ça. » Instinctivement, je la prends dans mes bras. Olivia. Qui paraît si fragile et si étrangère à tout, avec son air d'enfant trop vite devenue adulte qui a besoin d'être rassurée. « Tout ce que tu veux. » C'est ma meilleure amie.



« Ritchie ? » Hm ? Elle ne parle plus, pourtant. Ses lèvres pincées et ses sourcils froncés m'indiquent qu'elle veut, mais ne peut pas. Comme si c'était trop compliqué pour être exprimé avec des mots. Tout en marchant, je la regarde, patiemment. Si c'est vraiment important, elle finira par lâcher le morceau. Ou alors, c'est tellement important qu'elle en sera incapable et je le devinerai moi-même. Je la connais par cœur. Le silence s'éternise, au point qu'elle détourne les yeux pour observer distraitement l'herbe. « Hm hm » fait-elle enfin, en secouant la tête. Je grimace, frustré. Je déteste ça. Les gens qui font ça. C'est insupportable. Aussi, je retourne moi aussi dans mon mutisme, tentant de deviner ce qu'elle avait en tête. C'est d'une facilité déconcertante. Je la connais vraiment par cœur. Sans hésiter, je glisse mes doigts dans les siens, qui se resserrent aussitôt. « C'est moi qui choisis la musique. »



Tout va bien. Sauf moi. Moi, c'est bizarre. Ce qui me semblait être la décision la plus évidente de ma vie s'effrite sous mes yeux. Là où moi seul, je peux le voir. Liv est heureuse. Notre vie est heureuse. Moi ? Je ne sais pas. Je ne suis même plus certain que ça soit ma vie. Encore moins qu'elle soit heureuse. Pourtant, c'est la suite logique. Liv et moi. On se connait par cœur, et elle est si habituée à ma façon de fonctionner qu'elle ne l'aurait jamais remise en question. D'ailleurs, rien n'a foncièrement changé, sinon que nous vivons et faisons l'amour ensemble. J'ai accès à la dernière chose que je ne connaissais pas d'elle jusque là, et au lieu de passer de mon jardin au sien par le trou dans la haie qui les sépare, il me suffit de traverser la pièce. Et c'est idiot. Et ça peut pas durer. Alors j'ai accepté ce boulot à New-York. Ouais, j'ai accepté.

T'ES VALIDÉ(E) AMOUR

tu peux rentrer dans l'game maintenant

T'as été validé(e) ? Bien, on est tous fiers de toi. Maintenant, tu peux passer aux choses plus sérieuses ! S'il te prend l'envie de faire un scénario, c'est par ici. Bien sûr, c'est mieux que ton petit perso se fasse des potes (ou pas d'ailleurs.) alors les liens, c'est ici. N'oublie pas d'aller recenser ton métier ici et d'aller voir les logements à louer et à vendre, c'est ici et ici. Quand tu as fait ton choix, la demande, c'est par là. Enfin, n'oublie surtout pas d'aller te faire un compte en banque ici.
Du courage pour la suite !