But now I'm walking by myself, Out in the middle of nowhere

partie numéro une. Quelle était belle. Cette jeune femme aux allures de déesse grecque alors que ses cheveux blonds se permettaient de virevolter au grès du vent. En tenue de chirurgien, il se tenait près du lit d'hôpital où le corps se déposait. Il fixait avec grande curiosité ce visage d'ange qui semblait si paisible. Les joues rosés, il s'imaginait qu'elle rêvait. De lui ? Impossible, il ne l'a connaissait même pas. Elle lui était apparu sur ce brancard alors qu'elle souffrait d'une vulgaire impadicite. Nerveux, il détourna son regard et se leva, il ria de lui-même. Il ressemblait à ce vampire de Twilight. Celui qui s'éprit de l'inaccessible.

partie numéro deux.

Séléné... Il ne comprit pas ce qu'il lui prenait, ses lèvres se déposèrent sur la douce main que lui tendait la jolie blonde. Surprise, elle exclama un petit rire. Elle ne s'y attendait certainement pas, elle tentait simplement de se présenter et s'attendait à ce qu'il serre sa main. Après tout, debout à coté du lit d'hôpital, il n'était qu'à la base son médecin en blouse blanche. Nerveux et frustré, il passa sa main dans sa chevelure désordonnée avant de changer de sujet.

Accepte. S'enquit-il de demander alors qu'il l'a suivé dans les couloirs de l'hôpital. Deux ans étaient passés depuis cette fameuse rencontre, depuis qu'il l'avait soigné et qu'il lui avait baisé la main. Qui l'aurait cru, la demoiselle intégrait un an plus tard le service en tant que cardiologue. Surpris et tellement heureux de la revoir, il n'avait passé un jour sans penser à elle ou sans l'attendre. Séléné, me refuse pas ça. Se pressa-t-il de lui dire alors qu'il prenait tout deux un dossier différent. Le sourire aux lèvres, il répartit alors qu'elle avait accepté en déposant un tendre baiser sur sa joue.

partie numéro deux bis.

Le genou à terre. Sous le bruit des vagues à son flan, il regardait le seul être qu'il chérissait le plus dans ce monde. Le regard rempli d'étoiles et d'amour, il regardait celui de cette jeune femme qui commençait à se noyer de larmes, des larmes de surprises, de bonheur. Des larmes de romances et d'amours. Au creux de sa main se tenait la boîte dorée alors que de l'autre il tenait sa main. Séléné, parmi toutes les étoiles présentes ce soir dans le ciel, tu es celle qui brille le plus. Tu es mon étoile, ma constellation, mon soleil et mon amour. Je t'aime de plus en plus à chaque seconde  et je t'aimerai encore pour le restant de mon existence... Séléné, mon amour, veux-tu m'épouser?

partie numéro trois .

Tu sais Atlas, il y a un mois je n'aurai jamais pensé que l'on se retrouverait là tous les deux. S'exclama le jeune homme alors que son regard se posait sur son verre de scotch face à lui. Il se trouvait là, aux côté de son frère face au comptoir du bar. La pression sur son épaule de la part de son lien du sang le fit esquisser un petit sourire en coin. Je suis content d'être là. S'enquit-il de répondre son frère dans un souffle après une petite gorgée de belle pression bien fraîche.

partie numéro quatre.

On a passé un bon moment. Fit remarquer le jeune anglais alors que son regard tenté de percevoir les mystères d'une nuit noire mais si éclairée par la pleine lune. Les mains sur le volant, il sentait pourtant bien le regard de ce frère jaloux sur l'alliance qui ornée son annuaire. C'est vrai, ça faisait longtemps. Se contenta de dire Atlas dans une teinte de reproche. Il est vrai que les deux trentenaires n'avaient pas passé de temps ensemble depuis fort longtemps, on ne pouvait pas dire non plus qu'ils étaient très proches. Ce lien qui les unissait n'était qu'un lien de fraternité, rien que des frères qui n'avaient strictement rien en commun. Le premier pratiquement parfait, le deuxième plus ou moins rebelle. Ne commence pas. Soupira Elyas alors qu'une de ses mains quitta le cuire du volant pour se fourrer dans ses cheveux quelque peu cirés. Son regard se perdit ainsi dans le longement de la ligne continue, cette ligne infrangissable. Je ne dis rien, je pense juste qu'elle n'est pas faite pour toi. Un froncement de sourcil, des phalanges blanchâtres par le biais d'une pression trop forte sur le volan, il jeta un regard vif et accusateur vers son "petit" frère, Elyas aimait le considérer ainsi par le fait qu'il était né quelques minutes avant lui. argumente. l'agressa-t-il alors que sa pensée mettait un visage sur sa belle fiancé, Séléné. Cela aurait pu être sa dernière pensée.  

Elyas ! Fais gaffe !

Eclairé. Pleins phares. Ébloui par la lumière des phares qui s'élancés vers lui. Un coup de frein ou un coup de volant ? Ce n'était que son instinct. Sa spontanéité. Un réflexe ?

Sa tête claqua. Il cru même entendre le craquement de sa boîte crâniennes ou peut-être était-ce celle d'Atlas ? Ils ressemressemblaient à ce pantin qui figurait dans les pubs contre l'alcool, les stupéfiants et les téléphones aux volants. Il aurait pu se croire dans un de ces manèges à sensation, virevoltant dans trois loopings. Mais la réalité n'était guère celle ci, ces trois loopings étaient ces trois tonnaux de sa toute nouvelle voiture. S'enfonçant ainsi dans la plaine jusqu'au dernier crack.      

partie numéro cinq.

Es-tu sûr de toi ? raisonna dans la pièce entièrement blanchâtre, typique d'une chambre d'hôpital. Le corps lamentablement engourdit comme s'il ne sentait plus ses jambes, ses yeux orné d'une sorte de voile se déposa sur l'homme en blouse blanche. Humidifiée, en colère et... un sentiment qu'il ne connaissait pas. Il hocha la tête alors que ses doigts titillaient le fil de sa bombe à oxygène. Souviens-toi de ce que j'ai fais pour toi. Se contenta-t-il de dire tout simplement à l'homme qui se trouvait être son médecin mais aussi son meilleur ami.