PRENOM NOM - Brecon et James étaient les prénoms de ses deux grands-pères, dont il hérita évidemment, selon les traditions familiales, à la naissance. Car les Burtham sont une famille de traditions, d'hommages. Une famille connue et reconnue dans le pays grâce à la société crée quelques générations auparavant. / DATE DE NAISSANCE ET ÂGE - Un treize juin ensoleillé et chaud, il y a maintenant trente-trois ans.  / PAYS DE NAISSANCE - Brecon est né aux États-Unis dans la ville de New-York. / ORIGINE ET NATIONALITÉ - Sa mère est une magnifique rousse aux origines irlandaises, origines dont il a fièrement hérité. Il demeure cependant simplement américain. / MÉTIER/ÉTUDES - Après avoir brillé à la Harvard Law School, Brecon est entré dans l'entreprise familiale, la Burtham Pharmaceuticals, en tant qu'avocat. Il est néanmoins attendu de lui qu'il devienne un jour le PDG principal, reprenant ainsi le flambeau tendu par son père et son grand-père avant lui. / ÉTAT MONÉTAIRE - Il n'a jamais manqué de rien, ne manquera probablement jamais de rien. Burtham Pharm est devenu un empire et ne cesse de croître. / ORIENTATION SEXUELLE - Ses doigts n'ont jamais effleuré que la soie d'une peau féminine. / STATUT CIVIL - Éternellement célibataire, bien que sa mère semble bien décidée à lui présenter une belle jeune femme. / TRAITS DE CARACTÈRE - sérieux, impressionnant, volontaire, obstiné, réfléchi, impatient, actif, intuitif, individualiste, arrogant, lunaire. / GROUPE - gone tonight.

Trying to make it on my own, I thought I could never do this alone.

Autre que le travail, Brecon ne s'autorise aucune autre occupation. Si ce n'est peut-être le sport, une activité qui l'apaise et évacue les tensions accumulées. Ҩ Sa mère se désespère de le voir célibataire à trente-trois ans, elle profite donc des soirées mondaines organisées par leurs amis et par ses propres soins pour lui présenter une ribambelle de jeunes femmes plus magnifiques les unes que les autres. Ҩ Il fait tout ce qu'il lui est possible pour prouver à son père qu'il est le digne héritier de la société familiale. Ҩ Brecon est un inconditionnel de l'art. Il visite fréquemment les galeries et les musées de la ville. S'il n'avait pas grandi au sein de la famille Burtham, peut-être serait-il devenu un artiste accompli. Ҩ Il a toujours refusé de vivre à Manhattan comme ses parents. Trop de distractions, trop d'artifice, il préfère Brooklyn. Ҩ On s'est souvent demandé si son QI n'était pas plus élevé que la moyenne et ce n'est pas réellement le cas. Ses discours passionnés et exacerbés, ses talents, sont dus à ses lectures et son application. Il est très cultivé, ne s'en vante pas mais ne s'en cache certainement pas. Ҩ Brecon ne s'occupe pas vraiment de ses looks et il lui arrive de laisser trainer une barbe de quelques jours sur son visage. Ҩ Il tient très bien l'alcool mais n'en abuse jamais ; d'ailleurs, il est très rare de le voir hors de chez lui à une heure tardive. Dans son esprit, c'est : boulot, boulot, boulot. Ҩ Il adore les soirs d'orage, les femmes qui laissent un sillage vanillé derrière elles et la musique des grands groupes des années soixante. Ҩ Il prétend n'être pas rancunier mais c'est l'un de ses plus gros défauts ; une fois trahi, Brecon ne fera plus jamais confiance à nouveau. Il est aussi méfiant et froid. En résumé, il impressionne, à la façon de ces gens qui s'imposent par leur seule présence. Ҩ Il a un appétit d'ogre. Mange tout le temps, surtout quand il est stressé. Ҩ Si ses yeux paraissent bleus, ils sont en réalité aussi gris qu'un ciel tourmenté.

But now I'm walking by myself, Out in the middle of nowhere

Les rires de gorge déployée, le tintement des verres en cristal, la voix de sa mère qui s'anime. Lumière tamisée. Le groupe joue en fond de salle, le buffet trône fièrement et attire toutes les attentions. Et Brecon évolue souplement dans la salle. Il lance quelques sourires discrets et polis, tend son verre et trinque avec les convives qui l'invitent à les rejoindre. Jette quelques coups d'oeil en direction de son père qui l'ignore, encore une fois, royalement. "Mais enfin, vous savez bien que le fils Burtham est démocrate." L'intéressé sourit brièvement et acquiesce mais il sent déjà le piège se refermer sur lui. Si les soirées mondaines organisées par sa famille sont une aubaine pour les affaires, les nouveaux contacts (les hommes sont toujours beaucoup plus abordables et enclins aux négociations quand ils ont un verre de Cabernet Sauvignon dans une main et une belle plante - entendez femme - dans l'autre) et les négociations, elles ne sont certainement pas taillées pour les argumentations politiques. Le sujet est risqué, la pente glissante, et Brecon a une façon toute à lui de s'en sortir. Sourire charmant aux lèvres, il fait quelques pas en arrière, salue d'un signe de tête et se retourne en rejoignant le prochain groupe de convives. Tombe nez à nez sur sa mère. "Brecon, mon chéri, je te cherchais." Il trempe ses lèvres dans le liquide ambré, un pure malt de quinze ans d'âge venu tout droit d'Ecosse, et hausse simplement les épaules. "Eh bien, je suis là. Qu'est-ce que tu..." "Brecon, mon chéri, connais-tu Caitrlin ? Elle m'a dit que vous vous étiez connus à Harvard. Elle est de retour à New-York, j'ai pensé que tu aurais aimé la revoir." Elle ne s'embarrasse pas, on devine le moindre de ses projets sur son visage. Elle a déjà imaginé la tête qu'auraient leurs enfants. Pourtant, à ses côtés, la dénommée Caitlin semble quelque peu mal à l'aise. Un coup d'oeil en direction des mains qu'elle triture le mette sur la piste : sa mère a-t-elle aperçu ce gros diamant à son annulaire ? La prétendante qu'elle s'est décidée à lui présenter en cette soirée est déjà fiancée. Il a un rire, l'étouffe et tend la main en direction de la jeune femme. "Je me souviens bien de toi, oui. Que deviens-tu ?" Mensonge éhonté. Il n'a absolument aucune idée de qui il s'agit, mais il fait semblant. Plutôt assez bien puisque sa mère, qui semble satisfaite de la tournure que prennent les évènements, tourne les talons et les laisse seuls. "Je suis désolé pour ma mère. Elle a quelques tendances à l'emballement." La dénommée Caitlin n'a pas le temps de répondre qu'un bruit de verres brisées parvient à leurs oreilles. D'un même mouvement, avec la même souplesse presque féline, ils se retournent. Encore une fois, c'est la voix de sa mère qui atteint les rouages de l'esprit de Brecon. Il a reconnu les accents hystériques et stridents. Pourtant, il n'a pas compris ce qu'elle a hurlé. Pas compris jusqu'à ce que ses yeux ne tombent sur la silhouette qui s'écrase violemment sur le sol. "Papa ?"

Sirènes d'ambulance. Théories murmurées, pleurs affolés. Sa mère est consolée par les convives tandis qu'il reçoit quelques tapes dans le dos. Tous ont le même avis : M. Burtham est fort et il s'en remettra. Et, en attendant, il a de la chance d'avoir son fils pour le seconder à la Burtham Pharm.

T'ES VALIDÉ(E) AMOUR

tu peux rentrer dans l'game maintenant

T'as été validé(e) ? Bien, on est tous fiers de toi. Maintenant, tu peux passer aux choses plus sérieuses ! S'il te prend l'envie de faire un scénario, c'est par ici. Bien sûr, c'est mieux que ton petit perso se fasse des potes (ou pas d'ailleurs.) alors les liens, c'est ici. N'oublie pas d'aller recenser ton métier ici et d'aller voir les logements à louer et à vendre, c'est ici et ici. Quand tu as fait ton choix, la demande, c'est par là. Enfin, n'oublie surtout pas d'aller te faire un compte en banque ici.
Du courage pour la suite !