« J'ai envie de rentrer Ozy. » Elle venait de lui tirer sur le bras comme l'aurait fait un enfant, douce et délicate, oui elle l'était sans aucun doute. Non, la demoiselle n'était pas à sa place dans ce lieu, pas comme lui, pas comme ce monde dans lequel il évoluait. Ce monde devait être le leur mais elle ne s'y sentait pas à sa place. Ce lieu de débauche où l'alcool coulait à flot. « Allez Liz, on s'amuse bien, tu n'as qu'à te détendre un peu et tout irait bien. » Oswald était à sa place, dans ce monde d'apparence, il faisait office de prince, habillé comme il le fallait agissant comme si le monde autour de lui n'avait pas la moindre forme d'importance. Et à ce moment, c'était bel et bien le cas. Il se moquait de tout, de ce que les gens pourraient penser de son attitude, de ce que cela pourrait lui attirer comme ennuis. Parce que papa était là, derrière, qu'il payerait tout, qu'il arrangerait tout pour garder l'image classieuse d'une famille qui n'était au fond qu'un amas de débris, de morceaux éparpillés, impossibles à rassembler à nouveau. Le jeune homme s'approcha doucement de la demoiselle essayant de la déridé un peu, de lui offrir un peu d'amusement. Ils étaient si différents et pourtant, il n'oubliait jamais d'amener sa baby girl dès qu'il sortait, son petit bout de femmes qui n'était pas vraiment à lui et qui ne le serait jamais dans ce sens. Elle était son amie, sa plus vielle amie, une relation qui avait commencé lorsqu'elle portait encore des couches. Leurs parents étaient amis et naturellement ils l'étaient devenus aussi. Deux enfants s'amusant ensemble, délirant, blaguant mais ils n'étaient plus des enfants. Et s'il l'entrainait toujours ce n'était plus dans le bac à sable. Non, ici rien ne ressemblait à Liz, rien n'était fait pour elle. Que la manière dont il était en train de danser n'avait rien avoir avec une démonstration amicale. Peut-être qu'il avait trop bu, peut-être que la petite pilule faisait plus d'effet que prévu. Il riait mais pas elle, c'était bien là le problème. « Ozy lâche-moi ! » Elle lui criait dessus et il n'aimait pas cela, pas le moins du monde, alors il l'avait entrainé à l'écart, sur le balcon là où personne ne viendrait les déranger. « Qu'est-ce qui te prend d'être si rabat-joie. » C'était toujours si facile de rejeter la faute sur autrui et pour l'instant, cela marchait à la perfection. Son monde tournait bien et rien ne pouvait changer la situation, même par sa baby girl. Un rire mauvais envahit la nuit, il provenait de Liz. « Moi rabat-joie ? J'ai simplement les pieds sur terre ! Tu ne vois pas combien tout cela est ridicule ? Qu'ici tu ne fais rien d'autre que perdre ton temps en te rendant ridicule. Baiser et se droguer à tout va c'est ça ton brillant plan de vie ! Tu sais pourquoi je viens à ses soirées stupides où la débauche est reine ? Simplement pour t'empêcher d'aller trop loin. Tu n'es plus le même qu'avant Ozy. Où est passé le petit garçon qui s'amusait de tout ? Je hais l'homme que tu es en train de devenir condescendant, incapable de la moindre empathie, prêt à tout pour réussir, salaud, hypocrite. Je... » Et il ne l'avait pas laissé finir posant ses lèvres sur les siennes avant d'éclater de rire. Il voulait simplement la faire taire et qu'elle arrête d'être aussi pompeuse. « Je suis bien comme je suis et ce n'est pas une gamine comme toi qui y changera quelque chose. Alors, si ma compagnie te dérange tant tu n'as qu'à arrêter de venir. » Et il était parti, ne s'inquiétant pas de ses larmes ou encore de ses états d'âmes. Il était parti boire et s'amuser, sans penser aux autres, sans penser à personne, l'homme au coeur de pierre était maintenant complet privé de la seule dose d'humanité qui lui restait.

« Tu viendras ce soir ? » Aujourd'hui c'était son grand jour. Le costume d'affaire avait laissé place à une tenue beaucoup plus décontractée et pourtant, le grand chapeau ornait toujours son crâne. La chimiothérapie n'avait pas été des plus tendres avec lui mais elle l'avait finalement aidé à aller mieux. Rémission, c'est ce dont parlaient les médecins. Oh, il sait qu'il n'est nullement guérit mais qu'il va mieux. Oui et cela lui suffisait pour le moment, savoir que les choses pouvaient s'arranger et finalement continuer sur cette voie. Calmement, il coupait les carottes pour le repas de ce midi. Ce genre de moment avec Liz était toujours agréable. Il n'avait jamais regretté qu'elle devienne sa colocataire. Ce qu'il regrettait plutôt c'était son égoïsme, ce qui l'avait poussé à l'emmener loin de lui mais il avait été là quand il en avait eu besoin et rien ne changerait plus jamais cet état des choses. Changer, il l'avait sans aucun doute fait. L'homme d'affaires avait laissé place à un homme de coeur qui laissait sa place aux personnages âgés dans le bus, qui voyait le monde avec un regard nouveau, neuf. Il était toujours vivant et il comptait bien profiter de cette chance pour ne plus jamais retomber dans ses travers. Oh oui, il n'était pas un homme bien, pas même un homme, juste une bête intéressée par le pouvoir et l'argent. Jamais plus les choses ne se dérouleraient de la sorte, il en était parfaitement certain, il avait changé et ce soir, il allait se produire pour la première fois dans un petit bar de Brooklyn. Une chance pour lui, une aubaine qu'il espérait que Liz ne manquerait pas. « Je ne sais pas. Qu'est-ce qui pourrait me pousser à venir te voir ce soir ? » Il savait bien qu'elle rigolait, qu'elle ne faisait que le taquiner et qu'il pouvait donc agir de la même manière en retour. « Je ne sais pas si tu es au courant mais j'ai un cancer. » Cette carte, il ne la jouait jamais, n'appréciait nullement d'être considéré comme le cancéreux, d'être vu par rapport à sa maladie, d'être relégué au rang d'être fragile, incapable de se débrouiller par lui-même. Il était malade, pas inapte et malheureusement beaucoup de mon semblait oublié la différence. « Tu n'as pas honte d'essayer de m'avoir de la sorte ! Et je te signales que tu étais un cancéreux et que tu es en rémission. » Elle lui rappelait toujours le positif de la situation et il souriait attendant qu'elle finisse par prononcer la phrase tant attendue. « Je viendrai ce soir. » Et il avait sauté dans ses bras ou plutôt s'était étalé sur elle avec la délicatesse d'un éléphant. Ils riaient et c'était bon, un simple plaisir, une simple vie, un gout de bonheur qui ne disparaissait plus.

Information supplémentaire

Merci tout d'abord de vous intéresser à ce scénario, il est très important pour mon Oswald. Elle a été là pendant une grande partie de sa vie et elle le sera surement jusqu'à la fin. Au niveau du lien des éléments peuvent être rajoutés en discutant ensemble et pour le futur, je ne sais pas. Resteront-ils simplement amis ? Deviendront-ils plus ? C'est à voir en rp     Voici quelques idées d'avatars : Cristin Milioti, Caity Lotz, Allison Williams, Zoé Saldana, Billie Piper, Jessica Chastain, Katheryn Winnick, Gemma Arterton, Keira Knightley, Kate Mara, Kristen Dunst, January Jones, Rosamund Pike, Sarah Galdon, Leighton Meester, Lauren Cohan, Marion Cotillard.

Si vous hésitez n'hésiter plus je vous offre un temple remplis de fraises tagada      

Ps: il est conseillé de lire ma fiche pour mieux comprendre Oswald et son passé